Matériaux et structures navals
1- Actualité du secteur :
Les travaux se poursuivent conformément à la feuille de route du CORICAN, ils mettent en avant dans le domaine des matériaux et des structures les attentes pour améliorer la sécurité et la sureté ainsi que la compétitivité. Les économies d’énergie et les énergies marines renouvelables (avec leurs bâtiments de soutien) correspondent à de nouveaux besoins en technologies de matériaux et d’assemblages, pour alléger les structures, pour améliorer leur robustesse ou pour satisfaire les contraintes économiques de construction et d’exploitation de ces nouveaux marchés.
DCNS poursuit activement ses travaux au sein de l’Institut de Recherche Technologique (IRT) Jules Verne qui rassemble sur Nantes, St Nazaire et Le Mans les entreprises, les centres de recherche et de formation et les acteurs nationaux et régionaux, notamment pour les filières navales et énergies marines renouvelables. Nous sommes aujourd’hui à mi chemin du premier exercice triennal et des projets lancés et les résultats obtenus sont extrêmement satisfaisants.
Le deuxième exercice triennal verra s’implanter au sein de la plateforme Technocampus Océan en construction les équipes de DCNS Research avec ses moyens propres, et de nouveaux moyens mutualisés dans le domaine du soudage ou du comportement au feu des structures.
Aujourd’hui plus de 20 M€ de projets dont une bonne partie sur les matériaux et les technologies d’assemblages sont lancés pour les applications des filières navale et énergie marines renouvelables. C’est le cas pour les projets qui visent à alléger les structures métalliques et composites, à améliorer la tenue à la corrosion marine, à innover dans les procédés de soudage ou de collage. Ces projets seront suivis par d’autres projets dans le cadre du deuxième exercice triennal en cours de préparation, et en cohérence avec la nouvelle feuille de route de l’IRT.
2- Les études et expertises menées :
Les études menées par DCNS en 2013 ont concerné tous les produits du groupe ; notamment les coques et les superstructures, les systèmes de génération d’énergie ou les revêtements fonctionnels. Des études sont également en cours pour les systèmes de génération d’énergie marines renouvelables (énergie thermique des mers ou hydroliennes par exemple).
Ces études et expertises se sont concentrées sur les matériaux métalliques, leur élaboration et leurs procédés de mise en œuvre (soudage notamment), l’amélioration de la productivité sur les constructions de coques de sous-marins (avec des projets sur la simulation du soudage ou de nouveaux procédés comme la friction malaxage), la maîtrise des corrosions y compris sur les nouvelles solutions technologiques envisagées pour les EMR, le collage, les revêtements (anticorrosion, masquage, etc.), les contrôles non destructifs, les matériaux composites et le comportement des structures en mer en sollicitations normales ou exceptionnelles.
En matière d’expertise, la corrosion et la fatigue restent les causes les plus importantes d’endommagement sur les structures et les circuits.
Au-delà de ces études, des efforts importants ont été réalisés cette année encore par les différents experts et spécialistes de ces domaines pour sécuriser la qualité des approvisionnements sensibles, qu’il s’agisse d’ébauches forgées ou de semi produits. Il en est de même pour réduire les risques liés à des mauvais choix de matériaux ou de procédés, voire même de conception ou de dimensionnement.
Dans les autres domaines de la R&D collaborative, le projet d’intégration d’antennes planes dans des structures composite se termine ainsi que le projet européen au profit de l’Agence Européenne de Défense sur le comportement au feu et au souffle des composites.
Enfin dans le domaine du nucléaire, le projet soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche visant à évaluer le comportement du Titane sous irradiation se déroule de manière satisfaisante.